Les cigarettes électroniques sont devenues une tendance auprès des jeunes. Les doutes s’installent autour de ses bienfaits et de ses risques.
Les cigarettes électroniques et la santé
Vapoter est devenu à la mode depuis quelques années au pays de l’érable. De plus en plus de jeunes, qu’ils soient fumeurs ou non, se lancent dans les cigarettes électroniques sans nicotine ou avec cette substance. Et d’une manière évidente, ce sujet est au cœur des actualités, et les opinions divergent aussi. L’Organisation Mondiale de la Santé appuie qu’il est préférable d'éteindre les cigarettes électroniques dans les lieux publics, parce que les vapeurs dégagées par celles-ci pourraient provoquer des conséquences néfastes sur la santé. Le lobby américain de la santé cardiaque affirme par contre que si les vapotes aident réellement les personnes à cesser d’aspirer les cigarettes à tabac, ce serait l’alternative idéale. Certaines personnes pensent encore que du moment où les jeunes gens commencent à vapoter, ils finiront sans aucun doute par fumer. De ce fait, quelles sont les menaces présentées par les cigarettes électroniques ?
Cigarettes électroniques : le substitut idéal
Pour les personnes atteintes de maladies graves, comme le cancer et les maladies respiratoires, arrêter de fumer est primordial et inévitable. Différents procédés leur sont proposés en guise de traitement. Si, malgré tous les efforts effectués, elles ne parviennent pas à abandonner les cigarettes ordinaires, les médecins leur suggèrent des cigarettes électroniques. Ces dernières forment dans ce cas, un substitut purement médical. Cependant, en 2009, la Santé Canada a incité les gens à ne pas prendre la cigarette électronique. Et depuis cette époque, elle ne s’est plus prononcée. Un groupe de médecins canadiens et européens tentent de demander par écrit une réglementation et une légalisation de la vente de ce produit au Canada. Cet encadrement permet d’une part à la population de ne plus se fier à la bonne foi du vendeur lors des achats, et d'autre part, de déclencher et de faciliter l’analyse en laboratoire des produits en cas de doute sur la présence de contaminants. Il faut admettre toutefois que les cigarettes électroniques ne contiennent ni de goudron, ni de produits cancérigènes, ni de combustion, ni de monoxyde de carbone, ni de produits irritants. Elles sont constituées de nicotine, de propylène glycol, de saveur, et de glycérine comme combustible.
Des cigarettes plus sûres, à faible dose de nicotine
Par ailleurs, concernant les chiffres, la quantité de nicotine renfermée dans la vapeur secondaire de la vapote est moindre par rapport à celle incluse dans les cigarettes tabagiques. Elle est de 0,3 microgramme par m3 d’air. Celle mesurée dans la fumée d’une cigarette qui brûle est, en revanche, de 30 microgrammes. Soit, 30 fois plus que la première. Celle contenue dans la cigarette commerciale est nettement de 1,5 à 2 milligrammes. À côté de tout cela, les statistiques en France et en Grande-Bretagne montrent également que 99 % des jeunes qui s’adonnent aux cigarettes électroniques sont des anciens fumeurs. Ceux qui n’ont jamais fumé ne constituent que moins de 1 % des vapoteurs. La Société canadienne du cancer quant à elle atteste que 3 à 10 % des jeunes essaient les cigarettes électroniques. Seulement, essayer ne signifie nullement adopter.
Ceci dit, les cigarettes électroniques ne sont pas dangereuses pour celui qui vapote et pour celui qui respire la vapeur. Au contraire, cette dernière humidifie l’air. Dire qu’elles mettent en péril la santé humaine est une exagération, mais aussi une crainte injustifiée. Plusieurs personnes ont arrêté de fumer au profit de la vapote.
4 Commentaires
Laisser un commentaire