Fumer est dangereux pour la santé, tout le monde est unanime là-dessus. En ce qui concerne la cigarette électronique, utilisée comme alternative, les avis restent encore partagés entre le considérer comme le produit miracle ou une substance tout aussi nocive.
Selon une étude récente, la cigarette tuerait un fumeur sur deux. Pour faire face à ce danger, tout le monde s'active pour prendre les mesures à sa portée. Les gouvernements choisissent d'interdire la consommation du tabac dans les lieux publics, quant aux fumeurs, ils décident de se tourner vers une substance jugée plus inoffensive, l'e-cigarette. Il reste à savoir si tout le monde, en l'occurrence les femmes enceintes et celles qui allaitent peuvent elles aussi suivre cette nouvelle tendance. Pour les experts, la continuation ou l'arrêt du vapotage dépend du type de produit utilisé. Tout le monde sait que la nicotine est à proscrire pour la femme enceinte et allaitante en raison des risques sanitaires qu'elle peut engendrer chez le nourrisson. Cette interdiction reste valable pour les cigarettes électroniques contenant de la nicotine. Pour les femmes qui ne peuvent pas s'empêcher de fumer, il est conseillé d'opter pour une e-cigarette sans nicotine. Cela leur permet de ne pas renoncer à leur plaisir tout en préservant la santé de leur bébé.
En 2012, les recherches menées par l'équipe du cardiologue K. Farsalinos ont démontré que la cigarette électronique n'avait pas de conséquence sur le système cardiovasculaire du vapoteur. Pour arriver à cette conclusion, ils ont effectué des tests sur 58 individus, dont des fumeurs et des vapoteurs. Dans un premier temps, tous les individus sont contraints d'arrêter leur habitude pendant 4 heures pour ensuite les reprendre pendant 7mn d'affilée. Après ce laps de temps, des échographies n'ont révélé aucun changement sur la fonction diastolique des utilisateurs de la cigarette électronique, ce qui n'était pas le cas pour les fumeurs. Malgré ce résultat, les adeptes de l'e-cigarette ne doivent pas se réjouir trop vite, puisque les effets sur le long terme de ce produit ne sont pas encore très bien connus. C'est d'ailleurs pour cette raison que les spécialistes continuent à émettre certaines réserves sur son utilisation chez les mineurs et les non-fumeurs.
Bien que les conséquences nocives de l'e-cigarettes sur le cœur ne sont pas évidentes, il ne faut pas perdre de vue le fait que ce produit peut avoir certains impacts plus ou moins grave sur la santé, comme l'apparition d'un cancer du poumon, par exemple. Il reste alors à bien choisir ses e-liquides avec précaution. En effet, les cigarettes électroniques contiennent bel et bien des substances potentiellement cancérigènes comme le formaldéhyde, par exemple. Mais il faut noter que cette substance n'est pas présente dans toutes les cigarettes électroniques disponibles sur le marché, mais même si elle est présente dans certains modèles, son taux n'excède pas 16ppm, soit 5 fois moins que la cigarette traditionnelle qui en contiendrait 86 ppm.
Il est également possible de retrouver de l'acétaldéhyde dans la cigarette électronique, mais la proportion est de 3 ppm contre 119 pour la cigarette conventionnelle. Tout cela a amené l'Institut National du Cancer à dire que les substances potentiellement cancérigènes contenues dans les e-liquides n'ont pas de signification clinique réelle. En d'autres termes, elles ne peuvent pas entrainer directement le cancer. Il faut aussi noter que les autres substances qui composent l'e-cigarette, à savoir, le propylène glycol et le glycérol, ne sont pas du tout cancérigènes. Pour rassurer ceux qui restent encore un peu sceptiques, l'e-cigarette ne contient pas du benzène, du chrome, ni de l'arsenic, les principaux responsables du cancer contenus dans les tabacs.
Aucun commentaire pour l'instant
Laisser un commentaire